Qu’est-ce qu’une femme ? Catégories homme/femme : débats contemporains

Introduction  (page 3) Qu’est-ce qu’une femme ? Question singulière, enjeux pluriels Patricia Lemarchand & Muriel Salle

Chapitre 1 (page 17) Qu’est-ce qu’une « vraie » femme quand on est née garçon en 1971 ? Corinne Hamel

Chapitre 2 (page 23) La catégorie homme/femme à l’épreuve de la recherche biomédicale Patricia Lemarchand

1] La recherche actuelle en biologie-santé sur les différences hommes-femmes

1.1] La recherche sur les différences de sexe

1.2] La recherche sur les facteurs liés au sexe et au genre

1.3] La recherche axée sur les interactions entre le genre et le sexe

1.4] Les approches intersectionnelles

1.5] La recherche axée sur les populations de minorités sexuelles et de genre

2] Le sexe comme une variable biologique

2.1] Le sexe comme résultant du « tout génétique »

2.2] Le genre comme un facteur se surajoutant au sexe

2.3] Ce qu’en font les « décideurs »

3] Les problèmes posés par l’utilisation du « sexe comme une variable biologique »

3.1] Des problèmes méthodologiques importants

3.2] Les problèmes posés par la généralisation des différences entre les sexes

3.3] Une différence biologique n’est pas forcément d’origine « sexuelle », ni d’origine biologique

4] La catégorie homme/femme à l’épreuve des faits

4.1] La bicatégorisation par niveau(x) sexuel(s)

4.2] Le chevauchement entre les catégories, et la variabilité intra-catégorie

4.3] L’abandon de la bicatégorisation au profit d’un continuum ?

5] Conclusion

5.1] Continuer à inclure des femmes dans les études de recherche biomédicale

5.2] Le « sexe » : une question complexe, nécessitant de faire de la « bonne science »

5.3] Faire barrage à toute tentative d’utiliser la biologie pour fonder l’ordre social

Chapitre 3 (page 69) Quand le mot « femme » disparaît. Innovations sémantiques ou nouvelles formes d’invisibilisation ? Muriel Salle

1] Rendre compte de réalités nouvelles ou dénaturer la réalité ?

2] Quelle articulation aux mouvements féministes d’aujourd’hui ?

Chapitre 4 (page 93) Les catégories de genre à l’épreuve de la non-binarité Arnaud Alessandrin

1] La non-binarité comme oscillation (l’un ou l’autre) : les catégories de genre comme polarité potentielle

2] La non-binarité comme agencement (l’un et l’autre) : la catégorie femme comme outil de construction de soi

3] La non-binarité comme extériorité (ni l’un ni l’autre) : la catégorie femme comme assignation subie

4] Conclusion

Chapitre 5  (page 107) Et la dynamique des rapports sociaux imbriqués créa les femmes. Une analyse matérialiste, imbricationniste et décoloniale du sexe Jules Falquet

1] Les femmes, ce n’est pas naturel : les féministes matérialistes francophones

1.1] Guillaumin, Delphy, Mathieu : la sociologie contre le naturalisme

1.2] Penser le rapport social qui crée le sexe : la théorie du sexage

1.3] Monique Wittig : les lesbiennes ne sont pas des femmes

2] Nous ne sommes pas seulement des femmes : les féministes Noires des États-Unis

2.1] Le double péril : être à la fois Noire et femme

2.2] Le Combahee River Collective

2.3] Toutes les femmes ne sont pas blanches…

3] Ce que l’imposition du genre doit au processus colonial

3.1] Anzaldúa

3.2] Le « sujet » femme de This Bridge Called my Back selon Norma Alarcón

3.3] La colonialité du genre : les colonisées ne sont pas des femmes

Chapitre 6 (page 131) Garder la catégorie juridique de « femme » ? Marie-Xavière Catto

1] Qu’est-ce que déclarer qu’une femme est une femme ?

1.1] Une exigence pour l’ordre social et juridique à la naissance

1.2] Une exigence pour l’ordre social tout au long de la vie

2] Quand les femmes apparaissent dans les énoncés juridiques

2.1] Une diversité de champs d’emploi

2.2.1] Une présence marquant l’ancien ordre juridique

2.2.2] Un sexe pour faire évoluer l’ordre social et juridique ?

Chapitre 7 (page 153) Manifestations du féminin. L’expression du genre à travers la mode vestimentaire Caroline Courbières

1] La mode comme médiation

2] La mise en scène du genre

3] Le corps de la mode

Chapitre 8 (page 167)  Idéer une catégorie épicène et la matérialiser cohéremment dans la langue. Une nécessité épistémologique autant que politique Pris Touraille & Arc Allassonnière-Tang

Préambule

1] Des sciences sous l’emprise du sens commun savant ?

2] Femme versus homme : une superfusion catégorielle digne de la novlangue orwellienne

2.1] Côté biologie : une catégorisation 1° facultative, 2° problématique et 3° injonctive

2.2] Côté social : une classification masculin/féminin qui est une pure insulte à la raison

3] L’épicène comme point de ralliement politique

3.1] Ne plus « être des sexes » : un cri venant de toutes parts

3.2] La proposition « non-binaire »

4] L’épicène comme technique de rupture épistémologique pour les sciences sociales

4.1] Le concept de genre suffit-il à la rupture ?

4.2] L’écriture inclusive comme prise de conscience paradoxale

4.3] Une marque grammaticale hors-sexe comme outillage majeur de la rupture