Histoire sociale de la France De la guerre des Gaules aux luttes contemporaines

Collection : Essais
  • Livre papier
Délai de livraison
2 jours ouvrés pour la France. Entre 8 et 10 jours ouvrés pour le reste du monde.
Paiement sécurisé
Livraison offerte

S’appuyant sur des documents d’époque abondamment cités (décrets, lois, ordonnances, témoignages, etc.), cette Histoire sociale de la France innove en proposant une compréhension, siècle après siècle, de 2 000 ans d’antagonismes de classes, 2 000 ans de luttes contre les privilèges et l’injustice, combats qui ont tissé notre histoire, trop souvent reléguée par de pompeux récits glorifiant monarques et autocrates, les Roi-Soleil, les Napoléon… Ainsi, ces pages insistent-elles, parmi tant d’autres évocations de l’exploitation des plus humbles par les puissants, sur les lois et dogmes chrétiens fondant un antisémitisme inscrit dans la loi (jusqu’à l’expulsion des Juifs du royaume en 1394), les attaques de la monarchie contre les « hérésies », la stigmatisation de l’homosexualité, les révoltes des paysans, les jacqueries, l’essor du féminisme à compter de 1400, les grèves et les élans du monde ouvrier, le Code esclavagiste de Louis XIV, etc., etc., et, à l’inverse, l’apport humaniste et universaliste des Lumières… On y croise inconnus, méconnus ou illustres protagonistes de cette histoire de France, lancés dans un vaste mouvement émancipatoire toujours contré par la répression, le dénigrement, l’invisibilisation. Toutefois, des périodes comme la Révolution française, la Commune, le Front populaire, Conseil national de la Résistance, et d’autres moins connues, viennent contrebalancer réaction et conservatisme, arrachant par la lutte ce que les possédants ne sauraient concéder de leur propre chef. Dès lors, avec Montaigne, que « chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition », cette histoire nous enseigne la force de l’union et l’union des forces. Tel est le legs vivant de l’humanité.

Gageons que l’alternative sociale est toujours possible !

Auteurs Gérard da Silva
Titre Histoire sociale de la France
Sous-titre De la guerre des Gaules aux luttes contemporaines
Édition 1re
Date de publication Octobre 2024
Support papier & ebook
Nombre de pages 842
Dimensions 16 x 24 cm

Introduction [page 3]

Chapitre 1 [page 7] La France avant la France

Chapitre 2 [page 15] La Gaule

Le témoignage de Jules César face à Vercingétorix

Les classes de la société gauloise

L’ultime combat, celui des « gens sans aveu »

Chapitre 3 [page 25] Être gallo-romain

Révoltes de Boadicée à Vindex, Véléda, Civilis, Maternus

La cité gauloise

Classes sociales et inégalités

Chapitre 4 [page 33] Les bagaudes, mouvements populaires d’émancipation du IIIe au Ve siècle

Salvien de Marseille, le fisc et l’injustice

Chapitre 5 [page 45] Ausone et Sidoine Apollinaire, deux témoins de l’aristocratie gallo-romaine

L’antisémitisme inscrit dans la loi, une invention du christianisme à compter du Code théodosien

Au Ve siècle, un christianisme toujours sans assises sociales

La question du paganisme

Chapitre 6 [page 55] Le royaume wisigoth garant d’ordre

Chapitre 7 [page 61] Le royaume franc et la religion catholique

Les conciles, le statut des esclaves et de « fragilité » des femmes

Clovis, une conversion politique

Entre droit romain, Bréviaire d’Alaric et loi salique

La situation des femmes de pouvoir et le regard chrétien sur les femmes

La situation sociale : famines et injustice fiscale

Chapitre 8 [page 77] Esclaves, serfs et colons

Le maire du Palais,

Charles Martel, conquêtes et vassalité

Rivalité de l’Église et de la monarchie

Charlemagne, maître d’un empire composite

La politique monétaire et les relations sociales

Louis le Pieux, l’empire à la dérive « négligeant follement les intérêts publics »

850, un faux de l’Église : les décrétales pour échapper à la justice

845, l’antisémitisme des évêques contre le monarque

La question sociale : plus de serfs, moins de colons et d’esclaves

La question bretonne, de la guerre à l’alliance entre rois

Les invasions et la question normande

Capitulaires et polyptyques : comment traiter la question sociale

Tonlieu, us, abus et formes d’exploitation

Charles le Chauve, les groupes sociaux et le système féodal

996, massacre de la révolte paysanne en Normandie, « Nous sommes hommes comme eux »

Chapitre 9 [page 109] Entre Carolingiens et Capétiens

Gerbert d’Aurillac, pape de l’an mil, et la science de son temps

Chapitre 10 [page 115] Les groupes sociaux de la féodalité et le Moyen Âge

Limites de la monarchie et troubles sociaux

Concile de Charroux et limites de la « paix de Dieu »

L’an mil, l’esclavage, le servage et la révolution féodale

Un monarque moins puissant que son vassal, d’Henri Ier à Philippe Auguste

Adalbéron de Laon et sa critique des trois groupes sociaux : « Nul homme libre ne peut vivre sans le secours du serf »

Le Charroi de Nîmes : le roi en homme du peuple et le vilain de Chrétien de Troyes, « je suis un homme »

La dîme due par ceux qui travaillent à ceux qui prient

Des famines de l’an mil et des invasions

1098, la Première croisade : pillage et massacre

Famines, luxe, aumônes et « un roi illettré est un âne couronné »

Une agriculture volontariste dans le cadre de la seigneurie

Les gildes, bourgeois, commerce et ouvriers

La critique des trois ordres par Étienne de Fougères

1112, la commune de Laon et autres révoltes

1183, les encapuchonnés du Berri et un « pauvre » en place du roi

1204, Quatrième croisade devenue pillage de Constantinople

Chapitre 11 [page 147] Un pouvoir totalitaire sur la société au nom du combat contre l’hérésie et d’exclusion des Juifs

XIe siècle, Glaber et l’antisémitisme chrétien

La monarchie et les édits d’expulsion des Juifs

1022, Orléans, le premier bûcher contre des « hérétiques »

Des difficultés de l’ordre moral selon l’Église

Concile de 1215, « Nous condamnons tous les hérétiques », la « perfidie » des Juifs, sans payer l’impôt, mais touchant la dîme

Diabolisation des lépreux et autres discriminations

Les vaudois et leur « dédain du pouvoir ecclésiastique »

L’ordre franciscain : une récupération papale de la « pauvreté évangélique »

La liberté selon Dante

Liberté de penser et « Libre-Esprit »

Chapitre 12 [page 167] Cathares, Talmud brûlé, métiers et coutumes

Alliance de la monarchie et de l’église contre les Cathares

Louis IX, « oint du Seigneur » contre les guerres privées et le blasphème

Le Talmud brûlé en place de Grève

1251, « croisade » des « pastoureaux » par vacance du pouvoir

1251, « croisade » des « pastoureaux » par vacance du pouvoir

Les « établissements » : des règles pour tout le royaume de France

Beaumanoir : coutumes, statut des femmes, homosexualité

1267, l’invention de la continuité monarchique

Le Livre des métiers d’Étienne Boileau

Les ouvriers et leurs conditions de travail

La société féodale : hiérarchie et « exploitation de l’homme par l’homme »

L’art roman et gothique et les activités humaines

Chapitre 13 [page 191] Un vilain devenu noble et les deux pouvoirs

La liberté dans la servitude

Philippe III le Hardi et l’interdiction pour un vilain de devenir noble

Philippe le Bel : l’affrontement avec le pape Boniface VIII, pouvoir temporel et Inquisition

Les finances royales et la monnaie

Les Templiers : accusés d’homosexualité pour « confiscation de leurs biens » et fin de l’esclavage dans le royaume

1316, exclusion misogyne du trône de Jeanne, fille du roi

Pratiques antisémites et autres condamnations intéressées

1329, des relations de la monarchie et de l’Inquisition

1323-1328, une révolte de classes en Flandre contre le roi de France

Des Capétiens aux Valois, pas de reine, mais une guerre

Une guerre de Cent Ans

1330-1345, mécontentement contre l’ordonnance fixant la journée de travail des ouvriers et contre la gabelle

Chapitre 14 [page 209] Peste et ordonnance punitive sur les oisifs

1348, la peste, « de cent ne demeuraient que neuf »

L’ordonnance de 1351 : les oisifs punis et les travailleurs réglementés

1356-1358 : Étienne Marcel, l’ordonnance de la bourgeoisie face à la monarchie

1358, de la Grande Jacquerie et du Grand Ferré

Du Guesclin : le mérite du petit noble l’égale au roi

1382, Maillotins, peuple et bourgeois en révolte

Rouen et la dérision de la fonction royale

1383, suppression des corporations pour contrer la rébellion

Les Tuchins : « essayer de secouer par la force ce joug accablant »

1394, expulsion définitive des Juifs du royaume chrétien

Chapitre 15 [page 227] Ordonnance de Caboche, Christine de Pisan et les femmes, Chartier et la critique des nobles et du clergé

1413, l’ordonnance cabochienne et le capuchon blanc

La querelle du Roman de la rose et le statut des femmes

1422, Chartier et la critique des trois ordres

Jeanne d’Arc « présomptueuse séductrice », contraire à « l’état de son sexe féminin », réhabilitée et la torture condamnée

La sentence de 1456 condamne les pratiques de l’Inquisition

Révoltes des paysans en Normandie impitoyablement réprimées

Vers la fin de la guerre et exil intéressé de Jacques Cœur

1438, la « pragmatique sanction » ou l’Église soumise au roi

Pour une armée permanente financée par un impôt unique

1453, une ordonnance pour codifier les coutumes

Chapitre 16 [page 243] Vauderie, Louis XI et le « petit état », Villon

1459, la vauderie d’Arras et la malfaisance provoquée par ordonnance de l’Inquisition

Louis XI et l’Église qui devrait être soumise à la « juridiction ordinaire »

Condamnation du « défenseur de la paix »

Louis XI et les « gens de petit état » de Reims et la répression sanglante contre les révoltés de Bourges

Révolte nobiliaire des « seigneurs du sang » et fin de Charles le Téméraire

1467, l’organisation des métiers « bons et loyaux au roi » et celle des mines « avec franchises et libertés »

Indépendance de la justice et contrôle des gens de guerre

Us et abus de la « lèse-majesté », critique de la monarchie par Basin et famine

Villon et les Coquillards, pègre et vagabondage

Chapitre 17 [page 257] La royauté n’est pas héréditaire et la voix du « commun »

Les États généraux de 1484 : « La royauté est une dignité et non une hérédité »

« Est-ce donc dans les mots et non plus dans les choses que consiste notre travail »

Le point de vue de la classe du « commun »

Une guerre vaine et d’un coût majeur

Sur les métiers, la guerre et les coutumes, les violences conjugales

Guerre civile pour qu’une femme ne soit pas régente

Louis XII de l’opposition au roi à sa succession

Réglementions de la torture, ce qui est « contraire à la chose publique » et révocation des offices

1500, la guerre comme idéologie royale

Chapitre 18 [page 269] Échec de l’idéologie guerrière, hérésie protestante, contre la grève, cause des femmes, prise en charge des pauvres

L’idéologie royale de la guerre jusqu’à la rançon et l’échec

Un bouc émissaire : Jacques de Baulne, seigneur de Semblançay

1529, Grande Rebeyne ou « rébellion du populaire » à Lyon

La chasse et les eaux et forêts pour les nobles

Un concordat à la place de la Pragmatique sanction

Pour l’extermination de la secte luthérienne et autres hérésies

Pauvres valides et mendiants invalides pour l’Église ou pour la Cité

1539, la grève, ou « tric » des ouvriers du livre à Lyon

Des coutumes et de la censure

1545, le massacre des vaudois

Étienne Dolet et autres victimes de la liberté de penser

Marguerite de Navarre, Rabelais et la cause des femmes

1548, la révolte des Pitauds contre la gabelle

Chapitre 19 [page 289] Guerre civile et république huguenote

1547, un impôt pour les pauvres ?

Avortement avec femme « punie de mort » et édit patriarcal contre le droit des mères

Wier, Montaigne contre la chasse aux sorcières, mais pas Bodin

1560, des États généraux contre les privilèges du clergé

Guerre civile au prétexte de religion

1573-1610, une république huguenote

Les monarchomaques contre la monarchie

1565, le statut du domestique : un livret pour aller de maître en maître

États généraux de 1576 et 1588  et Code Henri III : femmes, Bohémiens, roturiers…

Les Bohémiens discriminés d’Henri III, Louis XIV à 2021

Un siècle d’appauvrissement de la population : blocage des salaires et inflation

Chapitre 20 [page 309] Édit de Nantes, mesures pour les laboureurs, assassinat singulier d’Henri IV

Henri IV, « Charles X » et la pacification

Mesures pour les laboureurs après « la calamité et longueur de la guerre » pour « notre peuple appauvri »

L’édit de Nantes : « liberté de conscience » plus que moyens de l’exercer

Mesures pour les vieux soldats, contre les banqueroutiers

Chapitre 21 [page 315] Le grand coutumier : roi, femmes, peuple, absolutisme et Fronde

De mauvais pauvres, des fous, des privilégiés qui n’en sont pas et des riches qui évitent l’impôt

1607, Des coutumes à la loi, roi, femmes, pauvreté

États généraux de 1614, expulsion confirmée des Juifs et Code Michau

Absolutisme : ou neutralisation des corps intermédiaires, des oppositions, de l’athéisme

Absolutisme contre la religion protestante

Académie française et statut des comédiens

1628, mise en place des colonies et conversion des « sauvages »

1631, Gassendi-Kepler, naissance de la science expérimentale

Égalité entre les sexes : Marie de Gournay, François Poulain de la Barre, Gabrielle Suchon

1635, une ordonnance de contrôle des métiers

La Fronde : « Voyons que les Grands ne sont grands que parce que nous les portons sur nos épaules »

L’Ormée, une assemblée populaire à la tête de Bordeaux

Des cagots et Naudé contre la religion

Chapitre 22 [page 335] Le fléau des guerres et révocation de l’édit de Nantes

1667-1713, guerres aux motifs artificieux avec massacres et misère

Du despotisme en musique et en général

Fouquet, l’ordonnance criminelle de 1670

Absolutisme par exclusion systématique de la religion protestante : révocation et dragonnades

Fin de l’accusation de pacte satanique

Chapitre 23 [page 343] « Commerce et transport des nègres » et Code noir raciste et antisémite

« Le commerce et transport des nègres dans nos îles de l’Amérique »

Chapitre 24 [page 349] Un siècle de révoltes contre l’injustice, 1593-1707

1593-1636, les Tard Avisés ou « Croquants », « la peste et le poison »

1630, les Lanturelus de Dijon

Les Cascavéoux d’Aix : « On brûlait le portrait de Richelieu »

1635, l’« émotion » d’Agen

1636-1641 : la commune du Périgord, guerre de paysans et nobles

1639, une « ancre de sable », étendard de révolte des Nu-Pieds de Normandie

1640, la révolte de Moulins

1643, révolte en Rouergue avec 17 paroisses sur 200 soumises au roi et émeute de Tours avec le capitaine Sabot

1658, 7 000 sabotiers de Sologne et le noble Jaucourt

1662, la révolte des Lustucrus en Boulonnais

1664, une guérilla contre gabelle et pouvoir royal en Gascogne

1668, Roux de Marcilly pour une République protestante

1675, la révolte des Bonnets rouges

1702-1704, les Camisards

Un siècle de révoltes et pourquoi : ils ne doivent « pas manquer de ce pain qu’ils ont semé »

Vauban et l’égalité devant l’impôt

Chapitre 25 [page 371] Fin de règne et régence, naissance de l’idéologie libérale avec la « friponnerie » de Law

La noblesse, cela s’achète

Régence et dérive financière

1716, Le statut des « esclaves nègres des colonies »

1720, Law, une « friponnerie », un krach ; celui du libéralisme naissant et à venir

1725, une émeute à Paris par cherté du pain

Renforcement de l’esclavagisme et de l’opposition au protestantisme

Une Bourse sans les femmes, un certificat de fidélité pour le travail et les Considérations critiques de d’Argenson

1750, condamnés à mort pour homosexualité

La Ferme générale « plus grand avantage » des fermiers généraux ou le droit d’affermage, constante illégitime de privilèges, et Mandrin

1752, contre l’Encyclopédie « esprit d’indépendance et de révolte… corruption des mœurs, de l’irréligion »

Voltaire, les « assassinats » de Calas

La Barre, Lally Tollendal et les Juifs

1740-1763, recours à l’impôt par un « égal secours » pour la guerre

1766, supprimer les privilèges sauf pour les privilégiés

La rébellion populaire au siècle des Lumières : émeutes de la faim et grèves

Chapitre 26 [page 395] État de la France et des relations entre groupes sociaux

1777, pour le juriste Pohier, « rien à remarquer » sur le tiers état et les femmes toujours sous la « puissance du mari »

Jean-Baptiste Moheau : 23 687 409 habitants et « métiers destructeurs de l’espèce humaine »

1777, Ramazzini, les conditions de travail vues par un médecin, « rien de trop »

Chapitre 27 [page 401] Turgot et l’institution du libéralisme, liberté des prix et suppression des corporations

1774-1775, interdiction « d’ameuter les ouvriers » pour cesser le travail et de « séditions » pour un blé moins cher

1775, répression de la « guerre des farines » après « libre circulation des grains »

1776, libéralisme économique et suppression de la corvée pour « ceux qui n’ont de propriété que leurs bras »

1776, suppression des corporations contre « l’esprit de monopole » qui excluait les femmes ; Turgot avec Smith

1781, Necker et le Compte-rendu au roi, esquisse de budget

De l’interdiction des livres et des Lumières

Contrôle des ouvriers de l’imprimerie et interdiction de réunion, « de s’associer, de s’assembler »

1749-1781, « Le bon ordre entre les fabricants et leurs ouvriers »

Mendiants, prostituées, enfants trouvés

1779, affranchissement des serfs « encore attachés à la glèbe » et égalité « base de toute répartition »

1778, alliance avec les États-Unis

Chapitre 28 [page 415] Police des noirs, lettres patentes pour quelques Juifs, l’armée réservée aux nobles avec 4 quartiers

Police des noirs, traite en Guyane, interdiction de mariage « entre les blancs, noirs… »

1781, officier à condition de quatre quartiers de noblesse

1787, édit « concernant ceux qui ne font pas profession de la religion catholique », dit de tolérance ou Malesherbes, mais sans la liberté

5 juillet 1788, arrêt du conseil concernant la convocation des états généraux du royaume

Chapitre 29 [page 423] Des révoltes à la Révolution : égalité et liberté au lieu d’inégalité et servitude

Abattre la féodalité ?

Des États généraux à l’Assemblée constituante

Des États généraux à l’Assemblée constituante

1790, citoyens actifs et passifs et critique de L’Ange

1791, massacre du Champ-de-Mars et Contre-Révolution

De la peine de mort (1791-1981)

Des femmes : « Tous les privilèges du sexe masculin sont abolis dans toute la France », divorce égalitaire, plus de peine pour avoir avorté

1791, Assemblée législative, loi Le Chapelier, déclaration de Pillnitz

20 avril 1792, la France est en guerre et manifeste de Brunswick

1792, fin de la monarchie et Convention nationale

Guerre externe et guerre interne en Vendée

Chute de la Gironde

Le Comité de sûreté générale, arme de la répression

La Montagne, gouvernement provisoire et non-exécution de la Constitution de 1793

Les Enragés : « Les lois ont été cruelles avec les pauvres »

Les hébertistes et le « maximum »

La fin de la Montagne : invention de la tyrannie puis de la Terreur

1794, l’abolition de l’esclavage avec l’indépendance de Saint-Domingue et Toussaint Louverture

Thermidor et la fin des derniers Montagnards avec Romme et Goujon

« Gouvernement de propriétaires » et du « général Vendémiaire »

La conjuration des Égaux, Babeuf, Buonarroti, Darthé

L’apport social de la Révolution française

1795, séparation de l’Église et de l’État

1795, Directoire avec une Constitution dont les « devoirs » l’emportent sur les « droits »

Chapitre 30 [page 465] La Restauration : de l’Empire à Charles X

1801, Pinel, Esquirol et les fous

Reniement avec Concordat et sacre : « Il deviendra un tyran »

1804, un Code civil patriarcal et misogyne

Rétablissement programmé de l’esclavage

La fuite en avant habituelle, la guerre

Les relations sociales : le Code pénal inégalitaire de 1810

Le décorum de la Restauration, profanation d’hosties et chute

Parti « prêtre », carbonari, Saint-Simon et « les classes laborieuses »

Les Trois Glorieuses

Chapitre 31 [page 479] Le libéralisme autoritariste et liberticide louis-philippard

Grèves des canuts et état des relations entre groupes sociaux

Anzin, 1833, Rive-de-Gier : la troupe contre les grévistes

Grève des charpentiers de 1845, face à « une coalition du capital et du pouvoir »

Villermé et la première loi du travail, pour les enfants contre « la liberté illimitée de l’industrie »

Bugeaud et l’Algérie conquise par « un moyen trop barbare », destruction des moissons et « enfumades »

Derniers combats : Mokrani, Mouha Ou Hammou Zayani, Ataï

Chapitre 32 [page 493] La République de 1848, de « l’émancipation des travailleurs » au massacre

1848, « Le peuple exercera ses droits politiques », « concurrence » ou « fraternité »

Chapitre 33 [page 499] Le bonapartisme sous le nom d’empire

1852, le contrôle sous prétexte de mutuelle

1858, l’affaire Mortara : comment l’antisémitisme chrétien continue, enlevant un enfant, ce soutenu par Napoléon III

Grève des typographes, loi de mai 1864 et égalité hommes-femmes avec Varlin

La loi de 1864 et la répression de la grève, l’exemple du Creusot

Anzin, 1866 et 1871 : les dividendes plutôt que les salaires

23 mai 1869, grève des employés pour ne pas travailler le dimanche

La grève des femmes ovalistes de Lyon et l’Association internationale des travailleurs

1869, les 14 morts de La Ricamarie

La fin de l’empire avec des concessions

Chapitre 34 [page 513] La République, de la Commune à l’affaire Dreyfus (1870-1906)

À la Commune, liberté et fraternité ; à Versailles, la collaboration avec l’occupant pour réprimer la liberté

La mise en place de la République et ses lois

Partis politiques et syndicats

L’affaire Dreyfus : retour au monde ancien ou République

La politique coloniale

Maigne et Vigné d’Octon contre le colonialisme

Chapitre 35 [page 529] Le féminisme politique de 1830 à 1905

Chapitre 36 [page 543] République et nature de la relation entre les groupes sociaux, patronat et travailleurs

Relation du politique et des mineurs en grève

1886, Decazeville, « bataille politique et sociale »

La grève des mineurs de 1891 et la « convention d’Arras »

Carmaux, une grève politique d’impact national avec Jaurès

1895, Limoges, la fondation de la CGT

1905, révolte à Limoges pour cause de harcèlement sexuel

« Ralliement », corporatisme chrétien et syndicalisme patronal

1905, loi de Séparation des Églises et de l’État

1906, les 1 800 morts de Courrières et la manipulation Draveil avec Clemenceau « premier flic de France »

1906, victoire le 1er mai avec l’interdiction du travail le dimanche

1910, contre la « retraite des morts » par capitalisation

La grève générale comme panacée et son échec face à la guerre

Grève à Lyon pour une employée licenciée pour n’avoir pas fait de génuflexion

De la loi sur la conciliation (1892) et autres lois sociales jusqu’au Code du travail (1910)

Chapitre 37 [page 569] Jaurès, la guerre, les grèves de femmes, la partie XIII du traité de Versailles

1911, Agadir, comment éviter la guerre, « pour la paix » avec Jaurès

L’assassinat de Jaurès, l’homme de la paix et bilan des morts de la guerre à venir

La guerre et les limites de l’Union sacrée

Les batailles, l’incurie militaire et les mutineries

Grèves contre les « salaires de guerre » amputés de 50 % par le patronat

La grande grève féminine de mai 1917 vers la grève générale et la loi sur la « semaine anglaise »

Des opposants et des oppositions à l’Union sacrée

Les divergences entre anarchistes : Kropotkine et Faure

La partie XIII du traité de Versailles et les « clauses ouvrières » : une avancée sociale, mais pas obligatoire

Chapitre 38 [page 595] L’après-guerre et la question sociale

La question sociale : convention n°1 de l’OIT et journée de 8 heures

La « Force ouvrière » réprimée en mai 1920 et les nationalisations

Trois conceptions du syndicalisme

1923-1925, occupation de la Ruhr avec le Comité des forges

1924, une grève de femmes sardinières à Douarnenez

Une « panique » organisée par les banques, le « plébiscite des bons »

1925, le traité de Locarno pour la paix

1928, face à « l’orthodoxie financière » de Poincaré, le programme alternatif de la CGT

1930, loi sur les assurances sociales avec CGT pour les caisses « Le Travail » et la CGTU communiste contre

République et guerre du Rif et Exposition universelle

12 février 1934 contre le fascisme et vers le Front populaire

1936, Front populaire, grèves, accord Matignon et le principe de faveur

Front populaire et statut des femmes

1938, Daladier met fin au Front populaire, réprime la CGT et signe un pacte avec Hitler, le 6 décembre

Immigration sous la IIIe République (1889-1939)

1939-1940, interdiction du Parti communiste et guerre

Relations sociales provoquées par la guerre entre CGT et CGPF : accord Majestic et déclaration du 28 mai

Chapitre 39 [page 621] Vichy, régime illégitime, minoritaire, satellitaire du Troisième Reich

Vichy, régime réactionnaire, catholique et minoritaire

Vichy, un échec historique, social et moral

La Résistance

Chapitre 40 [page 633] La Libération, jours heureux et difficiles

Assemblée consultative provisoire (ACP) : droit de vote des femmes avec Fernand Grenier

L’ACP, 24 juillet 1945, « l’avant-projet d’ordonnance » n°554 de Georges Buisson en 88 articles fondatrice de la Sécurité sociale

Chapitre 41 [page 639] La Libération, la IVe République et sa Constitution sociale

La Libération, ses acquis sociaux et d’autres relations entre les groupes sociaux qui définissent ce qu’est la démocratie

1946-1950-2005, contre la traite des êtres humains et des enfants

1946, une Constitution démocratique qui n’est pas respectée

29 novembre 1947, partition de la Palestine aux Nations unies

Les enjeux politiques des grèves des fonctionnaires à Renault et Marseille

1947, Madagascar, un massacre à l’encontre de la Constitution

L’Indochine, la guerre quand la paix s’impose

Algérie, l’indépendance sans la démocratie

La crise et le recours à de Gaulle dans des conditions contraires à la Constitution

Le bilan social de la IVe République : négociation collective, échelle des salaires, grève de 1953, 3e semaine de congés payés

Chapitre 42 [page 661] Une Constitution autoritaire avec « coup d’État permanent »

1958 : une Constitution autoritaire, contraire aux traditions démocratiques

Une politique antisociale, antidémocratique, antilaïque

1963, longue grève Neyrpic et grande grève des mineurs du Pas-de-Calais

5e plan et clivage sur la Sécurité sociale

Chapitre 43 [page 667] Des ordonnances contre la Sécurité sociale et de mai 1968

Légiférer par ordonnances contre la Sécu ou comment provoquer mai 1968

1967-1968, grèves et violence de la répression

Du mouvement étudiant et de mai 1968

Les deux moments de mai 1968

Tout est possible avec l’occupation des usines, second moment de mai 1968

Chapitre 44 [page 677] 1969-1973. Entre réformisme social et privatisations libérales

« Nouvelle société » et réalité des conditions de travail

Acquis sociaux contre mirages de la « cogestion »

Du travail précaire, de l’égalité salariale et de la régionalisation

Bidonvilles, vitesse routière, grève chez Lip, « déficit » de la Sécurité sociale

1973 : loi Giscard endettant la France au bénéfice de groupes privés

Chapitre 45 [page 683] 1974-1980. Services publics ou intérêts privés, un choix de société

Chômage et pétrodollars (à compter du 15 août 1971)

Contre la privatisation de l’ORTF et État ou « marché » pour les PTT

1975, égalité professionnelle et retraite à 60 ans pour pénibilité

1975, une lutte collective, la loi sur l’avortement

1976, Barre et la conversion au libéralisme ou « l’austérité jointe au chômage »

Retraite à 60 ans pour les femmes

1978, un programme social européen face à une

directive européenne contraire à l’égalité pour le progrès

1979, réglementer le CDD sans l’encourager et grève dans la sidérurgie avec provocation policière

Contre un régime a minima de la Sécurité sociale (loi Berger)

Chapitre 46 [page 691] 1981-1984. Acquis sociaux et démocratiques contre conversion au libéralisme 

1981, socialisme ou démocratie chrétienne, avec Delors

Solidarité avec Solidarność

Pratique des ordonnances et décentralisation, étrangères au socialisme

Immigration : deux positions de 1945-1981-2022

Accords d’entreprise selon Auroux contre les conventions collectives

Le 49-3, signature de la conversion socialiste au libéralisme

1983-2022, situation des femmes, bilan avec des limites récurrentes

Contre le projet Savary de « démantèlement de l’école »

Chapitre 47 [page 709] 1985-1987. Destructions sociales au nom du libéralisme et de son échec

Affaiblissement de la Sécurité sociale, abandon des coopératives

Suppression de l’autorisation administrative de licenciement

1986, défaite électorale

1986, un plan de privatisations

La loi Méhaignerie de spéculation sur le logement : +70 % en 6 mois !

Libérer les prix, bloquer les salaires, vider les caisses de l’État de 20 milliards, remettre en cause le droit de grève

Remise en cause misogyne du droit du travail

Privatisation des PTT et licenciements

19 octobre 1987 : krach du libéralisme et fuite en avant financière et inégalitaire

Dulcie September, Rocard Premier ministre et « l’énervement » des infirmières

RMI, recomposition syndicale, mise en cause de la retraite à 60 ans

Pour Marc Blondel, pas de recomposition syndicale

1989, plan Jospin, des établissements à « deux vitesses » et destruction d’un acquis laïque, la « neutralité scolaire »

1989, plan patronal exigeant (art. 10) le travail de nuit des femmes et commémoration syndicale internationale

Contre la CSG justifiée par un déficit fabriqué de la Sécurité sociale, or « la Sécu, elle est à nous… »

Retraites mises en cause et PIB, échec du RMI, précarité généralisé

L’inégalité sociale organisée : quelques chiffres

Yougoslavie : une guerre que la diplomatie européenne pouvait éviter

Cresson dénonçant la convention 89, c’est la misogynie au pouvoir faisant droit à une revendication du CNPF

Les accords Lang-Cloupet contraires aux principes laïques du socialisme et à la Constitution

Remise en cause de l’Unedic à l’encontre des chômeurs

1992, Maastricht ou l’alliance, à l’extrême droite, du libéralisme monétariste et du Vatican

14 millions de chômeurs et des placements financiers multipliés par 9 : ce qu’ils nomment l’« Europe »

Une journée d’action européenne contre le dumping social et l’exposé d’une alternative au libéralisme

Mise en cause des 37,5 annuités pour le privé, et faux déficit de la Sécurité sociale

Quand la Commission de Bruxelles livre aux intérêts privés les biens publics, ce n’est ni l’Europe ni la démocratie

« Liberté égalité laïcité » et refus du retour à la loi Falloux

La bataille du CIP ou les retrouvailles de la jeunesse et du mouvement syndical et social

Extrême pauvreté au plan mondial, enfants esclaves, dévaluation du franc CFA sans exception médicale

« La défense de la Sécurité sociale mérite… une grève générale interprofessionnelle » et faux déficit de la Sécurité sociale

Grève générale interprofessionnelle, du mardi 28 novembre au 16 décembre 1995 contre le plan Juppé

Le plan Juppé-Notat : « un rapt contre la Sécu »

Le plan Juppé-Notat sanctionné par les urnes et pacte budgétaire

Pour l’augmentation du Smic et des allocations familiales

1997, Villepinte ou combattre l’insécurité plutôt que l’injustice sociale

Conflit chez les routiers contre l’annualisation du temps de travail

Quand l’OMC légalise la dérive du capitalisme financier et de la spéculation ou le règne organisé de l’intérêt privé à court terme

Intérêts et dangers de la loi sur les 35 heures

Une Banque centrale européenne sous la dépendance des marchés financiers

2000, la Commission de Bruxelles doit démissionner, mais devrait être supprimée

Pour la défense de l’Arpe, qui crée plus d’emplois que la loi revue des 35 heures

2000, contre la « constitution sociale » du Medef

Rétablissement misogyne du travail de nuit des femmes à la demande du patronat

Paradis fiscaux et retour aux relations sociales d’Ancien Régime

Chapitre 48 [page 751] 2002-2004. « Il n’est pas possible que la malédiction s’abatte éternellement sur les déshérités »

La faillite d’Enron et Worldcom, faillite du libéralisme de la « concurrence libre et non faussée »

« Mon programme n’est pas socialiste », leçon de la présidentielle de 2002

Édition et médias sous la coupe des multinationales, liberté d’expression en danger

Une loi contre la République, pour revenir aux « régions » d’Ancien Régime

Deux millions contre la privatisation des retraites et la question de l’unité syndicale

Le Medef et la CFDT contre les intermittents du spectacle, vers l’intermittence généralisée

400 € pour vivre ou le chantage pour truquer les chiffres du chômage

Euronext vendue à Wall Street ou la preuve que l’Europe n’est qu’un prétexte

Un « socle commun » minimum de connaissance et une loi de Finances inégalitaire

Contre le dumping social et le Traité constitutionnel refusé par les peuples français et néerlandais

2005-2006, contre le CNE et le CPE, vaste mobilisation jeunesse et syndicats

La Commission européenne au service d’un patronat « prédateur » et « dynastique », l’affaire Arcelor-Mittal

Privatisation de GDF contraire à la décision du Conseil constitutionnel n° 86-207 et au préambule de la Constitution de 1946

Airbus-EADS ou l’intérêt privé contre l’intérêt public

Chapitre 49 [page 767] Retour dans l’OTAN, loi qui proclame « obsolète » la référence à la Résistance

Combattre les spéculateurs à Rotterdam et Chicago et combattre les inégalités grandissantes

Remise en cause de la représentativité des syndicats au prétexte que la référence à la Résistance serait « obsolète »

2009, entrée dans l’OTAN et perte d’indépendance diplomatique

Bilan de la politique française en Afrique

2010-2012 : retraites à 62 ans, taux plein à 67 ans et élection dans les TPE sans candidats

Chapitre 50 [page 775] 2012-2022. De la trahison du socialisme à l’extrême droite libérale 

Une présidence « socialiste » de trahison du socialisme et du Front populaire

Loi Macron, loi de diktats des lobbies

« Two-pack » avec la loi Travail, bafouant l’égalité et le Front populaire

2016, une justice inégalitaire en faveur des multinationales, la prison pour les Gilets jaunes et EDF livrée aux spéculateurs

Macron : un quinquennat liberticide pour les 1 % les plus riches

Les Gilets jaunes, dans la tradition des révoltes populaires

Loi liberticide à propos de terrorisme, impunité de l’Église devant la justice

État d’urgence, conseil de défense, casse de lois sociales au prétexte de pandémie

La « dette » à ne pas rembourser et pourquoi

Les 0,5 % les plus riches… détiennent plus de 35 % de la richesse mondiale

Écologie et rupture avec la logique destructrice des traités de libre-échange

Ségur de la santé avec fermeture de lits pendant la pandémie et télétravail avec « charte de l’employeur »

2021, contrôle des chômeurs et retour à la logique punitive médiévale

Des gouvernements qui ne gouvernent pas, sous la coupe des cabinets privés, cautions idéologiques du libéralisme

2022, des élections en trompe-l’œil et une alternative

Les retraites : un révélateur des relations entre groupes sociaux

Conclusion [page 809] Une constante historique binaire et son corollaire ou mettre fin aux privilèges et définanciariser l’économie

Leçon de l’Histoire : l’alternative, c’est définanciariser pour construire la démocratie institutionnelle