Les Éditions Matériologiques seront fermées pour congé entre le 21 décembre 2025 et le 2 janvier 2025.
Lire la suiteSerait-il raisonnable de ne plus entendre, de ne plus voir ce qui nous a fait, de refuser les étincelles du passé, d’avancer sans rétrovision ? Jean Rocchi, journaliste et écrivain, veut comprendre l’évolution au long cours de notre monde à partir de ses errances, erreurs et succès ; relire le passé : « J’ai ratissé des feuilles de ma vie pour en faire un tas, mêlés à mon bouillon de culture, espérant que mon histoire vagabonde présente simplement, peut-être à la manière des pointillistes, une approche de ces années 1930-2000 et des poussières, vécues ou perçues par un fils d’ouvrier. » Une vie ajustée à des convictions. Il relie les événements (les guerres, la Libération, la fin de l’empire, les heurts de la République…) à la mise en scène de l’intime, sans exhibition d’ego : l’enfance, l’amour, les voyages, le métier de journaliste, l’interrogation politique, l’oiseau Phoenix du communisme, etc., grande affaire du roman contemporain.
Ce kaléidoscope-aventure de l’histoire du XXe siècle fait exister des hommes et des femmes le plus souvent inconnus, héros, déjà oubliés, les donne à entendre, dit leur générosité et leur volonté de justice, leur respect des peuples. On comprend mieux leur courage en notre temps de crainte.
Grappillant les menus faits du quotidien, ne laissant pas s’enliser dans l’oubli les figures parentales, candide sachant saisir sans jamais se lamenter la tragédie du communisme, Jean Rocchi redécouvre aussi le bonheur lors des voyages à travers le monde, savourant les conversations, la libido sciendi, heureux d’apprendre et de transmettre, séducteur paisible, happé délicieusement par les femmes, leur marivaudage et le charme de leurs corps. Cette histoire se partage dans les plis de l’Histoire.
Indignation devant la misère et volonté de justice, souci de mieux partager les richesses ne faisant pas de la propriété et de l’agréable la fin ultime de l’existence, vivant avec ce peuple de Gennevilliers – son épicentre –, prompt à penser à des solutions, tels sont, entre mille, les réflexions et les constats qui émaillent ce récit coruscant et virevoltant d’un globe-trotter nous livrant le journal intime de ses tribulations dans un monde à la fois abasourdi par sa propre déraison et capable, somme toute, de se donner une nouvelle voie…
Auteurs | Jean Rocchi |
Titre | La victoire des anges |
Sous-titre | Parcelles de vie, rencontres, opinions, réminiscences, expériences, anticipations, notes de voyages, témoignages, monologues ou soliloques, rêves, chroniques sans queue ni tête, choses disparates d’apparence fortuite d’un journaliste effronté |
Édition | 1re |
Date de publication | Mars 2019 |
ISSN | 2427-4933 |
ISBN | 978-2-37361-206-6 |
eISBN | 978-2-37361-207-3 |
Support | Papier et ebook pdf |
EAN13 Papier | 9782373612066 |
EAN13 PDF | 9782373612073 |
Nombre de pages | 374 |
Nombre de figures | 13 illustrations NB et 12 illustrations couleur |
Dimensions | 16,4 x 24 x 2 cm |
Prix livre papier | 25 € |
Prix ebook pdf | 17,99 € |
Principaux intervenants, protagonistes, figurants de cette aventure ou en exergues (page 5)
Avant-propos (page 7). Tel un chiffonnier du temps
Prologue (page 9). Des anges, gardiens
Chapitre 1 (page 11). Le monde sortait de l’enfer
Bulldozers pour des cadavres humains
Bêtes féroces et sots
Le grillon des ruines d’Oradour
Le parachutiste blessé à mort
Chapitre 2 (page 23). Les fellaghas, le Général et moi
Colère dans une cave de commissariat
Couscous chez les « fellaghas »
Quand les sirènes mugiront
Crime d’État dans Paris
Le bruit mat des bidules
Évian, la paix
Le sous-préfet du Djebel Amour et son « pot au lait »
De Gaulle : hélicos, cliques et cloches
Incorrect à Moscou
Tempête en mer Baltique
Chapitre 3 (page 47). Reporter à L’Humanité
Chariot à la sept !
68 derrière les volets clos
Présence de Laurent Salini
Mon habitus
Dieu, qu’advient-il quand nous ne sommes plus là ?
Écrire en français
« Je » aime Aragon
Les merles dansaient sur le gazon
Sceptique profond
La révolution citoyenne
« Rencontrés dans la foule »
Comment meurt un journal
Isabelle Adjani, de tant d’attraits pourvue
Chapitre 4 (page 81). Ma télé jouvencelle !
Un intense bonheur
Jean-Christophe Averty, le Méliès de la télé
Marcel Bluwal, la beauté des grands classiques
La géographie magique de Pierre MacOrlan
Invité de la Princesse
La machine à décerveler
Le Steinway de Jean Wiener
Prague : le panzer-communisme
Le squelette de Brejnev
Des becs de gaz au néon
Chapitre 5 (page 101). Des bas-fonds aux étoiles
Jean Roux égoutier de Paris
En plein vol, la voix du Nolain
Saint-Ange, chaudron du diable
Chapitre 6 (page 115). T’affrontes ou tu fais l’autruche ?
Ce halo lumineux qui nous distingue
Imperfections d’un « discours parfait »
La Place rouge
Houellebecq et les herbes agitées par le vent
Le touriste des désastres
Un déclin de la mémoire
Ego, bobos, fiasco et à quoi bon…
Un peu de terre ferme
Ma noble incohérence
Penser que l’on pense
Tuerie à Bagdad
Avez-vous lu Le Monde du 11 septembre ?
Obama et la force poétique
Chapitre 7 (page 157). Ô jolie planète bleue !
Cet œil noir, jeune et pur
Le beau désir
Béatrice-petit-printemps et les deux systèmes
Coca-Cola : « Heureux de revenir au Vietnam » (pub)
La belle Indienne du Missouri
Utoya et le soleil de minuit
Le bergers farouches du Gennargentu
Lettre à Vladimir
Aimé Césaire, de tout cœur
Cocotiers, sable fin et néocolonialisme
Sur la route de Ghardaïa
Yannis, gentil Crétois aux doigts rongés
Chez les pêcheurs d’éponges
Une journée à Rome
Les rats dans Palerme !
Lesbos, bout du monde
Le tunnel obscur d’Eupalinos
Mamma Rosa des Pouilles
La Belle époque
Vous vivez mal
Brave toutou de sa Majesté
La passante nu-pieds et le béton fil de fer
Côtelette de porc
Chenille au fond d’un bol ?
Chapitre 8 (page 201). Que sont mes amis devenus ?
Le brin de muguet de Jean-Noël
Christine Fersen, actrice de l’extrême
Émile Sellon, peseur-juré
Jeudi 7 octobre 82
Jérôme, sage petit dissipé
Les archives de Francis
Chapitre 9 (page 217). Sur les routes de France
Chuchoteries
L’émigré hongrois
Petites pommes de terre sautées
Vernet à Beaucaire
Trouver un bon vin
La citadelle de Corte
Mes brochets
Ligne numéro 13
Étoile, petite chienne trop joyeuse
Le temps des cerises
Nous marchions jusqu’au bout de la jetée
Chapitre 10 (page 233). Métamorphose
Pour une nouvelle lisibilité majeure
Convulsions de l’inexprimé
Odeur de paille chaude
L’homme assis sur le bord du chemin
Godefroid et ses Quodlibets
Effroyable gâchis
Chapitre 11 (page 245). De ma fenêtre
21, rue Victor Hugo, douzième au-dessus de l’entresol
Gyrophares du soir blafard
Je n’ai plus de maman
Cette nuit où je suis mort
L’âge de raison
Marguerite n’avait plus envie de vivre
Fin du rouleau : mon père
Souvenirs sans queue ni tête
Idées de fuite
Des hommes en bois sec noir
Chapitre 12 (page 261). Paroles de femmes
De l’union du mâle et de la femelle chez l’espèce humaine
Un vagabond dans notre modernité
Tourne manège, tourne !
Françaises, brisez vos chaînes !
Fusion/ désillusion
La vie du corps, la vie
Chapitre 13 (page 281). Ado, flamme et fougue
La jeune garde
Soldat/terrassier
La médaille
Chef de 88 Flak
Berlin, le mur
Furieux, leste et rapide
André Marty me fusille
Charles Tillon, étranglé de chagrin
à dégager…
Du sang dans l’acier
Foi, normes et religiosité
Vacance, à la terrasse de l’Écritoire
J’ai passé dans tes bras l’autre moitié de vivre
Brigitte, mon bébé
Chapitre 14 (page 321). Tendre insouciance
Après mes rages de dents
J’entrais en classe sur un cheval blanc
Les boches arrivent ! Alerte aux gaz !
Pim Pam Poum
Mon école Voltaire
Face à l’ennemi !
Les montagnes de rutabagas
Drapeaux au vent et pain blanc
Postface (page 353). Je prends les devants
Annexes (page 359).
Suzanne Rocchi
François Rocchi