Samedi 16 novembre 2024 de 15 heures à 16 heures Anthony Ferreira (neurobiologiste et philosophe) & Denis Forest (philosophe des neurosciences) Qu’est-ce que l’addiction ? ...
Lire la suiteNous communiquons avec le monde et avec les autres par la médiation du langage, des concepts et des mots. Nous dialoguons.
Le dialogue s’instaure parce que nous sommes au monde, existons et sommes capables de communiquer avec lui. Ainsi s’expriment les conditions d’existence d’un dialogue avec le monde par lequel l’acte de connaître se comprend et la connaissance se construit. Une dialogabilité se joue. La connaissance humaine dépend des propriétés de sa genèse, celles du dialogue dont les conditions de possibilités constituent aussi des limitations.
Ainsi s’affirme que l’acte de connaître qui engage perception, interprétation et observation produit une connaissance toujours partielle, partiale et parcellaire pour cause d’incomplétude, d’autoréférence et d’indétermination.
Cet ancrage ternaire trouve une expression formalisée dans une ingénierie du dialogue avec le monde. Expression formalisée d’une pensée qui doit se penser par ses propres moyens, l’ergonomie d’exploration conceptuelle proposée est mobilisée pour l’étude des concepts fondamentaux associés à une lecture théorique de l’action. Les concepts de régulation, de règle ou bien encore de projet sont explorés dans leurs diverses saisies langagières indispensables à une compréhension de l’action collective comme régulation.
Le jeu interprétatif qui permet de dialoguer avec le monde et avec les pairs ne conduit nullement au relativisme. Tout au contraire : une rigueur d’interprétation s’affirme dans un dialogue réglé et dès lors possiblement régulé.
Auteurs | Jean-Pierre Bréchet |
Titre | Le dialogue avec le monde |
Sous-titre | Le défi de régulation de la connaissance et de l’action |
Édition | 1re |
Date de publication | Avril 2022 |
ISSN | 2427-4933 |
ISBN | 978-2-37361-325-4 |
eISBN | 978-2-37361-326-1 |
Support | papier & ebook |
EAN13 Papier | 9782373613254 |
EAN13 PDF | 9782373613261 |
Nombre de pages | 320 |
Dimensions | 16 x 24 cm |
Prix livre papier | 24 € |
Prix ebook ePub | 22 € |
Avant-propos (page 3)
Introduction (page 7)
Chapitre 1 (page 17) La connaissance et la régulation : repères généraux
1] La connaissance comme objet de connaissance
1.1] De quelle connaissance parle-t-on ?
1.2] La connaissance de la connaissance
1.3] La connaissance et ses langages
2] La régulation comme phénomène fondamental
2.1] L’organisation, la régulation, la viabilité
2.2] La faculté régulatrice : l’existence, l’échange, l’appartenance
2.3] La régulation comme processus
2.4] De la régulation de la connaissance à la connaissance de la régulation
3] La connaissance et l’action : le défi de la régulation
3.1] L’ancrage pragmatiste : les liens indéfectibles entre connaissance et action
3.2] Le statut de l’action et la valeur des connaissances
Chapitre 2 (page 67) La régulation de la connaissance comme enjeu
1] La faculté de connaître comme régulation
1.1] La faculté de connaître comme capacité d’interaction et d’accès
1.2] Une remarque à propos du réalisme
1.3] Une perspective d’interprétation ternaire instructive
1.4] L’interprétation : du dialogue réglé à la régulation
2] En quête d’une posture réflexive
2.1] La possibilité de penser la pensée
2.2] La médiation du langage et des concepts
3] Une inscription éclairante : le partiel, le partial, le parcellaire
4] Les invariants du rapport physique et idéel au monde : incomplétude, autoréférence, indétermination
4.1] L’incomplétude et l’existence constatable
4.2] L’autoréférence et l’intelligibilité choisie
4.3] L’indétermination et l’exigence descriptionnelle
5] Le champ interprétatif ternaire : existence et viabilité
5.1] Une inséparabilité causale fondatrice
5.2] La nature relationnelle et antagonique de la connaissance
Chapitre 3 (page 129) Pour une ergonomie du dialogue avec le monde
1] La présence conscientisée du champ interprétatif
1.1] L’inscription structurelle : l’identification des polarités du champ interprétatif
1.2] L’inscription relationnelle : le jeu des antagonismes interprétatifs
2] L’ergonomie d’exploration conceptuelle en pratique
2.1] Un exercice réglé pour une pensée régulée
2.2] L’exemple du concept d’innovation
3] Pour conclure sur la méthode
3.1] Un propos de synthèse
3.2] Un rapprochement audacieux
Chapitre 4 (page 165) L’action sous le regard régulationniste
1] La régulation comme expression de la problématique de l’autonomie et du contrôle
2] La règle dans la régulation
2.1] Qu’appelle-t-on règle ?
2.2] La règle en tant que contenu
2.3] La règle dans une perspective processuelle
3] Le projet dans l’action
3.1] Un ancrage dans l’existence
3.2] Le projet : de l’anticipation à l’action
3.3] Les différentes facettes du concept de projet dans l’action
3.4] Le projet dans l’effort de théorisation
4] L’investigation des pratiques comme enjeu
5] L’acte de connaître comme action
Chapitre 5 (page 213) L’exigence d’une connaissance régulée
1] Le dialogue régulateur
1.1] Le jeu : un concept transdisciplinaire fondamental
1.2] Le dialogue comme jeu interprétatif
1.3] Du monde physique au monde de l’action
2] La connaissance comme diagnostic
2.1] Du dialogue à la figure du diagnostic
2.2] Le diagnostic entre légalité et contingence
3] Le jeu interprétatif n’est pas le relativisme
3.1] Une exploration conceptuelle vivante
3.2] La compréhension et l’explication dans la régulation de la connaissance
3.3.] Que dire alors de la vérité ?
4] L’épistémologie comme méthodologie d’un dialogue réglé avec le monde
5] Une posture épistémologique affirmée
Conclusion (page 273)
Annexe 1 (page 281). Tableau de synthèse des explorations conceptuelles associées à l’acte de connaître
Annexe 2 (page 283). Fiches de synthèse des cartographies ternaires des concepts associés à l’acte de connaître
L’acte de connaître : interprétation, observation, perception
L’antagonisme : rivalité, tension, séparation
La connaissance : compréhension, explication, référentiel
Le diagnostic : jugement, identification, savoir
La dialogabilité : intelligibilité, descriptionnalité, existentialité
Le dialogue : négociation, communication, contradiction
L’hypothèse : spéculation, question, axiomatique
L’interprétation : entendement, définition, information
L’observation : attention, focalisation, distinction
La perception : représentation, définition, captation
La vérité : croyance, preuve, validation
Annexe 3 (page 295). Fiches de synthèse des cartographies ternaires des concepts de l’action
L’innovation : déviance, transformation, diffusion
Le jeu : enjeu, jurisprudence, règle
Le projet dans l’existence : intention, action, accès
Le projet dans la sphère de la virtualité : aspiration, anticipation, incertitude
Le projet dans l’action : aspiration, planification, actualisation
Le projet dans une perspective de contenu : visée, plan, inconnu
Le projet dans une perspective de processus : initiative, activation, routinisation
La règle dans une perspective de contenu à concevoir : principe, critère, contexte
La règle dans une perspective de contenu dans l’action : référent, cadrage, dispositif
La règle dans une perspective processuelle : injonction, prescription, application
La régulation sociale : contrôle, ordre, autonomie
Annexe 4 (page 311). Tableau récapitulatif des explorations conceptuelles