Samedi 16 novembre 2024 de 15 heures à 16 heures Anthony Ferreira (neurobiologiste et philosophe) & Denis Forest (philosophe des neurosciences) Qu’est-ce que l’addiction ? ...
Lire la suiteSystématicien. professeur au Muséum national d’histoire naturelle (UMR 7138 CNRS-UPMC-ENS-IRD-MNHN, « Systématique, adaptation, évolution ») et directeur du département « Systématique et évolution » du MNHN. Membre du conseil d’administration des Éditions Matériologiques.
Diderot s’intéresse à l’humain depuis ses premiers écrits. Qu’il s’agisse de relativiser la place centrale que la religion lui donne, de renverser le dualisme âme/corps ou de penser l’histoire de l’espèce humaine, il développe des perspectives matérialistes stimulantes. Mais ces éléments ne s’organisent pas en une anthropologie systématique, car, même...
Peut-on parler d’«évolution» pour l’univers, les étoiles, les planètes, notre Terre et sa biosphère, les sociétés ? Ces objets si disparates sont-ils redevables de descriptions et d’explications en termes d’évolution ? Si ce vocable désigne aujourd’hui la théorie générale de la biologie (il y a à la fois une théorie de l’évolution et des faits...
De nombreuses disciplines s’intéressent à l’individu sans que l’individualité fasse l’objet d’une science dédiée. Et pour cause : le défi de connaître les réalités individuelles se pose à chaque fois de façon spécifique au biologiste, au sociologue, au philosophe, au praticien. Comment rendre compte dans son propre cadre disciplinaire de ce qui se joue à...
Pour élaborer une histoire des idées, nous avons à comparer des concepts énoncés par des auteurs différents, à des moments différents et dans des contextes discursifs différents. Une élaboration scientifique d’une telle histoire nous contraint à formaliser ces comparaisons, d’abord en isolant les entités à comparer, ensuite, en objectivant les caractères...
Cent cinquante ans plus tard, la théorie darwinienne de l’évolution reste le paradigme dominant de la biologie et de la paléontologie. Elle prouve sa fécondité et sa puissance explicative dans de très nombreux domaines.
Cent cinquante ans plus tard, la théorie darwinienne de l’évolution reste le paradigme dominant de la biologie et de la paléontologie. Elle prouve sa fécondité et sa puissance explicative dans de très nombreux domaines.