Les Éditions Matériologiques seront fermées pour congé entre le 21 décembre 2025 et le 2 janvier 2025.
Lire la suiteFrançois Pépin est philosophe, rattaché à l’Université de Nanterre-Paris Ouest (IREPH). Spécialiste des Lumières, de la théorie de la connaissance et de l’épistémologie de la chimie. « Vitalisme, chimie et philosophie autour de l’Encyclopédie et de Diderot » (in Repenser le vitalisme, histoire et philosophie du vitalisme, P. Nouvel (dir.), PUF, 2011), « L’épistémologie expérimentale des Lumières » (Raison présente, « Lumière présente », n° 172, 2009), « Matérialisme, mécanisme et réduction dans la postérité de Descartes » (Matière première, n° 2, F. Athané, É. Guinet & M. Silberstein (dir.), 2007). Cofondateur des Editions Matériologiques.
Diderot s’intéresse à l’humain depuis ses premiers écrits. Qu’il s’agisse de relativiser la place centrale que la religion lui donne, de renverser le dualisme âme/corps ou de penser l’histoire de l’espèce humaine, il développe des perspectives matérialistes stimulantes. Mais ces éléments ne s’organisent pas en une anthropologie systématique, car, même...
De nombreuses disciplines s’intéressent à l’individu sans que l’individualité fasse l’objet d’une science dédiée. Et pour cause : le défi de connaître les réalités individuelles se pose à chaque fois de façon spécifique au biologiste, au sociologue, au philosophe, au praticien. Comment rendre compte dans son propre cadre disciplinaire de ce qui se joue à...
La chimie a longtemps été délaissée par la philosophie et l’histoire des sciences. Elle offre pourtant de riches perspectives, en particulier pour la réflexion sur le matérialisme.
Ce numéro s’intéresse à différents aspects du déterminisme en philosophie et en sciences. Plusieurs de ses contributions sont issues d’un séminaire sur les « (In)déterminismes en sciences » qui avait cherché à articuler des enjeux scientifiques, épistémologiques et philosophiques autour de le tension entre le déterminisme, l’indéterminisme et les...
Une révolution se produit actuellement en biologie. Les êtres vivants ne sont pas gouvernés par un programme génétique omnipotent. Il est maintenant clairement démontré que le hasard se niche au cœur des organismes, dans le fonctionnement des gènes et des cellules, et y joue un rôle encore largement sous-exploré.