Doctorant en philosophie aux universités d’Exeter et de Paris I sous la direction de John Dupré et Philippe Huneman. Il est titulaire d’un Master de philosophie des sciences (Paris IV/Kent) et a enseigné la philosophie au lycée. Sa thèse porte sur le problème des innovations en biologie de l’évolution, sur le rôle central qu’a pris récemment l’étude du développement dans la résolution de ce problème et sur les conséquences épistémologiques et ontologiques de ce changement. Il s’intéresse également aux approches naturalistes de l’esprit et de l’affectivité.
Le matérialisme est une position philosophique au destin paradoxal : c’est la conception d’arrière-plan de toutes les sciences abouties – il semble même aller de soi ou n’avoir besoin que de se révéler qu’en filigrane –, tout en étant dans le même temps dénigré, malmené, incompris par nombre de nos contemporains. Même dans le pays de Diderot, d’Holbach,...