Titulaire de deux licences, en philosophie et en sciences physiques, de l’université de los Andes (Bogotá, 1995-2000) ; un magister en philosophie de l’Université nationale de Colombie (Bogotá, 2002-2005) ; un MSc en philosophie et histoire des sciences de la London School of Economics (Londres, 2006-2007) et un doctorat en philosophie de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris, 2007-2011). Il a fait sa thèse sous la direction de Max Kistler, à l’Institut Jean-Nicod et à l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques (IHPST) ; une version révisée a été récemment publiée : E-Physicalism. A Physicalist Theory of Phenomenal Consciousness (Ontos Verlag, 2013). Son travail concerne principalement la philosophie de l’esprit, la philosophie des sciences, et particulièrement la métaphysique de la conscience.
Le matérialisme est une position philosophique au destin paradoxal : c’est la conception d’arrière-plan de toutes les sciences abouties – il semble même aller de soi ou n’avoir besoin que de se révéler qu’en filigrane –, tout en étant dans le même temps dénigré, malmené, incompris par nombre de nos contemporains. Même dans le pays de Diderot, d’Holbach,...