Thomas Heams est biologiste moléculaire, AgroParisTech. Il a notamment codirigé Les Mondes darwiniens. L’évolution de l’évolution (Syllepse, 2009 ; réédition éditions Matériologiques, 2011), et coordonné la traduction de Wilhelm Roux, Der Kampf der Teile im Organismus (La Lutte des parties dans l’organisme), aux Editions Matériologiques, 2012. A contribué à une Histoire critique de la biologie (J.-J. Kupiec, dir.) à paraître en 2013 chez Belin.
Cent cinquante ans plus tard, la théorie darwinienne de l’évolution reste le paradigme dominant de la biologie et de la paléontologie. Elle prouve sa fécondité et sa puissance explicative dans de très nombreux domaines.
Cent cinquante ans plus tard, la théorie darwinienne de l’évolution reste le paradigme dominant de la biologie et de la paléontologie. Elle prouve sa fécondité et sa puissance explicative dans de très nombreux domaines.
Une révolution se produit actuellement en biologie. Les êtres vivants ne sont pas gouvernés par un programme génétique omnipotent. Il est maintenant clairement démontré que le hasard se niche au cœur des organismes, dans le fonctionnement des gènes et des cellules, et y joue un rôle encore largement sous-exploré.