Michel Morange est biologiste moléculaire et historien de la biologie, ENS Paris, université de Paris 6. Il dirige le Centre Cavaillès de l’ENS. Dernier livre paru : La Vie, l’évolution et l’histoire (Odile Jacob, 2011). A contribué à une Histoire critique de la biologie (J.-J. Kupiec, dir.) à paraître en 2011.
- Site : www-ihpst.univ-paris1.fr/108,michel_morange.html
Le philosophe et historien des sciences Jean Gayon (1949-2018) est une figure éminente de ces deux disciplines. Son champ d’étude privilégié : la biologie, plus particulièrement la biologie de l’évolution. Au cours des trois dernières décennies, il a formé de nombreux chercheurs, notamment en encadrant des thèses souvent novatrices, et lancé une...
« Qu’est-ce que la science… pour vous ? » Telle est la question posée ici à des scientifiques, des philosophes, des historiens des sciences, des médiateurs et amateurs de sciences. Simple question certes, mais pas une question simple… Où est la vraie difficulté ? Définir la science ou accepter de se confier, loin du surplomb procuré par les piédestaux...
De nombreuses disciplines s’intéressent à l’individu sans que l’individualité fasse l’objet d’une science dédiée. Et pour cause : le défi de connaître les réalités individuelles se pose à chaque fois de façon spécifique au biologiste, au sociologue, au philosophe, au praticien. Comment rendre compte dans son propre cadre disciplinaire de ce qui se joue à...
Cent cinquante ans plus tard, la théorie darwinienne de l’évolution reste le paradigme dominant de la biologie et de la paléontologie. Elle prouve sa fécondité et sa puissance explicative dans de très nombreux domaines.
Cent cinquante ans plus tard, la théorie darwinienne de l’évolution reste le paradigme dominant de la biologie et de la paléontologie. Elle prouve sa fécondité et sa puissance explicative dans de très nombreux domaines.
Une révolution se produit actuellement en biologie. Les êtres vivants ne sont pas gouvernés par un programme génétique omnipotent. Il est maintenant clairement démontré que le hasard se niche au cœur des organismes, dans le fonctionnement des gènes et des cellules, et y joue un rôle encore largement sous-exploré.