Jérôme Ravat est attaché temporaire d’enseignement et de recherche et doctorant en philosophie à l’université Paris IV-Sorbonne. Ses travaux se situent à la croisée de la philosophie morale et de la philosophie des sciences. Il a notamment publié : « Le réalisme moral analogique de Richard Boyd : enjeux, portée, limites. » (Philosophia Scientiae, juin 2009), « Relativisme, universalisme et réalisme en morale. Approches naturalistes » (Tracés, n° 12, printemps 2007, « Faut-il avoir peur du relativisme ? »), « Autonomie et naturalisme » (in L’Autonomie aujourd’hui, sous la direction de Marlène Jouan, PUF, 2008), « Morale darwinienne et darwinisme moral » (in Les Mondes darwiniens. L’évolution de l’évolution, sous la direction de Thomas Heams, Philippe Huneman, Guillaume Lecointre & Marc Silberstein, Syllepse, 2009, réédition éditions Matériologiques, 2011).
Cent cinquante ans plus tard, la théorie darwinienne de l’évolution reste le paradigme dominant de la biologie et de la paléontologie. Elle prouve sa fécondité et sa puissance explicative dans de très nombreux domaines.
Cent cinquante ans plus tard, la théorie darwinienne de l’évolution reste le paradigme dominant de la biologie et de la paléontologie. Elle prouve sa fécondité et sa puissance explicative dans de très nombreux domaines.
Depuis Les Fondements naturels de l’éthique, datant de 1993 et dirigé par Jean-Pierre Changeux, aucun ouvrage collectif publié en France n’a présenté les travaux interdisciplinaires qui ont pour but, depuis plusieurs décennies, d’appliquer les connaissances scientifiques à la moralité humaine.
Le premier volume de Matière première, nouvelle série, est principalement consacré à l’épistémologie de la médecine et de la santé. Sept articles posant des problématiques très différentes permettent d’aborder quelques-unes des questions qui parcourent ce champ de réflexion aux multiples implications scientifiques, philosophiques et éthiques. La...